L’engagement d’un jeune dans une idéologie radicale, voire dans la radicalisation violente, s’accompagne généralement d’une perturbation de ses relations avec les membres de sa famille. Nous savons que la rupture des liens familiaux constitue un facteur de risque décisif, qui peut entraîner une accélération du processus de radicalisation. Le maintien ou le rétablissement de la communication familiale est ainsi déterminant.

Au cours de cette journée d’étude, co-organisée par le CIRFA (Centre d'Initiatives et de Recherches sur la Famille) et le RéseauVIRAGE (Violence des Idées, Ressources et Accompagnement en Grand Est), seront abordés les enjeux psycho-affectifs et systémiques à prendre en compte dans l’accompagnement des familles confrontées à la radicalisation, comme les phénomènes d’emprise, l’intrication des loyautés, les problématiques d’attachement ou encore l’impact des différences culturelles.