Lille, la fac de droit et d'autres universités comme Paris, Toulouse, et Montpellier ont connu, en ce début de printemps, une forte mobilisation d'étudiants pour dénoncer le projet de réforme de l'université et se positionner contre la Loi Orientation et Réussite des Etudiants (ORE). Toutefois, des scènes de violence ont marqué les esprits : Montpellier, dans la nuit du 22 mars, évacuation d'une extrême violence des étudiants par des individus cagoulés qui va entraîner la démission de son doyen, Philippe Pétel, Lille, Paris...
Retour sur Lille : lundi 26 mars des étudiants se réunissent en Assemblée générale en soutien aux étudiants de Montpellier. Des scènes de violences se produisent autour de l'université, plusieurs étudiants sont agressés par des groupuscules. Extrême droite ? Extrême gauche ? Les agresseurs sont présentés comme des "militants d'extrême droite" selon le président de l'UNEF, Sullyman Bouderba.
Or, d'autres étudiants dont l'un se présente comme un membre de génération identitaire affirment avoir été victimes de coups commis par des militants d'extrême gauche. Le lendemain, un rassemblement s'organise devant la faculté de droit avec la participation de près de 200 étudiants pour dénoncer les violences perpétrées par les groupuscules d'extrême droite. De vives échauffourées ont lieu entre les militants d'extrême droite et les antifas.
Ces violences ont suscité de vives réactions et notamment celle de la Maire de Lille, Martine Aubry qui écrit sur twitter : "Les menaces et violences d'une poignée d'identitaires contre les étudiants de la fac de droit hier soir sont intolérables et doivent être sanctionnées"
Pour en savoir plus
Lire l' article du Huffington Post : "Violences à la fac de Lille : identitaires et "antifas" se renvoient la balle", de Romain Herreros, publié le 28 mars 2018.